La Fille en Rouge, ou un retour aux sources de la photographie évènementielle

2024-02-18T12:37:22+01:00

La Fille en Rouge, ou un retour aux sources de la photographie évènementielle ! Quand on parle de photographie évènementielle, aujourd'hui, on pense principalement à de grosses manifestations, moi le premier. J'ai couvert des festivals avec des dizaines de miliers de spectateurs, des courses en montagne, de l'ultra trail avec des gens qui courent plus de cent kilomètres... Mais l'évènementiel, ce n'est pas que ça ! Au début, j'ai fait mes armes en photographiant des petits groupes de musique. Ils apprenaient aussi, dans des bars mal éclairés, avec une balance approximative et des amplis qui grincent... J'ai travaillé pour des gens peu scrupuleux qui ne m'ont pas payé, ou pour des structures sans moyens. Mais avant tout cela, il y a la rue... Un morceau de bitume, une personne volontaire, c'est tout ce qu'il faut. Je suis revenu à ces bases grace à La Fille en Rouge. Une comédienne aux passés multiples, qui joue en ce moment un spectacle mêlant histoire et sociologie contemporaine. Je l'ai découverte dans la poussière, assis sur des cailloux instables, dans une grotte. Dans le cadre d'une prestation croisée avec son tatoueur, elle nous a présenté les prémices de ce spectacle qu'elle écrivait, sur l'anarchie, l'anarchisme, et tout ce qui va avec. Dansons la Ravachole ! Plus anar que le concept, dans ma tête, il n'y avait pas. Jouer, dans une grotte, un spectacle pas fini, avec pour seul matériel une enceinte portable, un téléphone et un micro... C'est déjà punk. Quand la grotte en questions est